Le capitaine Olimar plonge dans l'inconscience et en sort, alors que la créature monstrueuse et indescriptible viole son petit corps. Olimar n’a pu voir du monstre que sa taille impressionnante, ses mains aux longs ongles, ses nombreux tentacules et sa tête ayant une forme familière avant que ses yeux ne soient arrachés, le piégeant dans les ténèbres.
Cela n’empêche pas l’Hocotatien de tout ressentir. Les doigts du monstre qui caressent ses cheveux, qui massent ses oreilles pointues, qui titillent son gros nez. Ses tentacules qui entrent et sortent de son trou du cul. D’autres tentacules qui jouent avec sa bite, le faisant jouir encore et encore. Sa langue, aussi longue d’une tige de plante, qui lèche sa poitrine, qui se délecte de la sueur du capitaine. Son grand pénis qui se frotte contre sa chair.
Olimar ne comprend pas ce qui lui arrive. Le capitaine se souvient être allé sur PNF-404 avec Louie, car la compagnie Hocotate Freight était encore endettée. Le Président l’avait envoyé en mission pour récoler des trésors et rembourser la dette. Encore une fois. Pourtant Olimar n’a plus son casque ni sa tenue spatiale. Il devrait être mort et pourtant il respire. D’où vient cette horreur? Et où est Louie? Est-il mort?
« Orimaru. » Dis soudainement le monstre, d’une voix inconnue, mais étrangement familière. « Mon cher capitaine, je t’aime. »
Le monstre connait l’Hocotatien, mais il prononce Olimar d’une façon différente et parfois il dit des mots que le capitaine ne comprend pas. Une chose est sure. Le monstre dit l’aimer.
« Je t’aime tellement. » Continue-t-il, alors qu’il continue de baiser le corps d’Olimar. Le capitaine, malgré ses yeux en moins, veut pleurer, mais il n’arrive qu’à sangloter. « Oh, Orimaru, mon Orimaru, ne soit pas triste. Je ne veux pas que tu souffres. Je veux que tu sois heureux avec moi. »
Olimar perd connaissance, à nouveau, et il se réveille en entendant la voix de sa femme.
« Comment vas-tu, mon chéri? »
Le capitaine se trouve dans son lit. Il sent les couvertures, malgré l’obscurité, et le corps de son épouse Pedrina qui le serre dans ses bras.
« As-tu fait un cauchemar? » Demande Pedrina à Olimar.
« Je… Chérie, je ne vois rien. »
Il touche son visage.
« Mes yeux ne sont plus là. Cette chose… »
« Chuuut! Tout va bien, mon amour, allons déjeuner. »
Olimar est soudain téléporté. Il est assis sur une chaise, sa chaise. Il tend les mains et il touche à la table à manger.
« Je t’ai cuisiné ton déjeuner préféré. » Dis la femme d’Olimar. « Des carottes Pikpik et… »
Soudain, Olimar entend un son horrible. Le son d’une mâchoire broyant la chair et les os.
« Chérie? » Appelle Olimar, en panique. « Es-tu là? »
Elle ne lui répond pas.
« N’aie pas peur, papa. » Dis soudain la voix de son fils, Omar.
« Il dévore maman. » Dit la voix de sa fille, Opal.
« Quoi? Qui dévore maman? » Demande Olimar.
« Lui! » Réponds Omar. « Il dévore tout. Les planètes, les gens. Nous sommes les prochains. »
Olimar hurle alors qu’il entend la mâchoire se refermer sur la tête de son fils. Du sang gicle et Olimar en reçoit.
« N’aie pas peur, papa. » Répète Opal. « Il t’aime et tu vas lui donner de beaux enfants! »
Le capitaine entend la bouche du monstre dévorer sa fille et il perd connaissance, encore une fois. Il se réveille en sentant le monstre le violer, mais cette fois quelque chose est différent. Olimar ressent ce qui semble être un pénis en lui. Cela n’a rien d’extraordinaire, mais l’appendice n’est pas dans son cul, mais dans son devant, comme s’il avait une chatte sous sa queue.
« C’est impossible! » Dit-il entre des gémissements et des sanglots. « Je ne suis pas… »
« Mon cher, humble et divin capitaine. » Dis soudain la créature cauchemardesque. « N’est-ce pas merveilleux? Je t’ai donné des seins de femmes et une belle chatte. Nos enfants grandiront en toi. Nous fonderons une famille, mon Orimaru. »
Olimar hurle. Il hurle de rage, de désespoir. Il ordonne à la créature d’arrêter, de le laisser partir.
« Pourquoi, mon doux Orimaru? Je t’aime. »
« JE VEUX RETOURNER SUR HOCOTATE! JE VEUX REVOIR MA FEMME ET MES ENFANTS! »
Le monstre rit.
« Hokotatey? Je l’ai dévoré il y a longtemps. »
« Q…Quoi? »
« La planète et tous ses habitants. Je suis l’un des Dieux Anciens. J’étais né sous une forme primitive, mais mon réveil est arrivé. Je suis Le Dévoreur. Tout sera consumé. »
« NON, NON, NON! »
« N’ait pas peur, mon beau Orimaru, l’univers sera ensuite recréé. En tant que mon compagnon, tu pourras faire renaitre Hokotatey si tu le désires. »
« C’est impossible! Ma famille ne peut pas être morte! JE VEUX LA VOIR TOUT DE SUITE! »
« Comme tu le désires, mon amour. »
Olimar sent le pénis du Dieu Ancien éjaculer en lui. Il perd connaissance. Il se réveille dans sa maison, auprès de sa famille, mais ses yeux sont toujours manquants. Il entend sa femme cuisiner quelque chose, mais la nourriture à une drôle d’odeur.
« C’est prêt, chéri! »
Le capitaine est téléporté pour une deuxième fois. Il est assis sur une chaise, sa chaise. Il est à nouveau assis à la table à manger.
« Voilà! » Dis Pedrina et Olimar l’entend déposer des assiettes.
« Cela à l’air délicieux! » Dis la voix d’Omar.
« De la bonne viande! » Dis la voix d’Opal.
« De la viande? » Demande Olimar.
Il tâtonne et il attrape un moreau de quelque chose dans son assiette. Olimar le mange. C’est de la viande. Étrange, les Hocotatien ne mangent pas de viande. Sauf Louie. Cette viande à un goût douteux.
« C’est… bon? Enfin, qu’est-ce que c’est? » Demande l’Hocotatien à son épouse.
« Oh, c’est un spécial! Le Président Steve en steaks! »
Olimar veut vomir sa bouchée, mais il n’y arrive pas.
« Oui, Louie nous a offert en cadeau! » Explique son fils.
« Il est tellement gentil. » Dis sa fille.
« Louie? Où est-il? » Demande le capitaine.
« Il est toujours là, papa. » Dis Opal.
« Il t’aime. » Ajoute Omar.
« Quoi? »
Des pièces d’un casse-tête mental s’assemblent dans le cerveau d’Olimar. C’est impossible. Louie l’aime? Alors le Dieu Ancien serait…
« NON! Il ne peut pas être Louie! Louie est incapable d’une chose pareille! »
Olimar ne reçoit pas de réponse, car il entend les corps de sa femme et de ses enfants exploser. Il crie et il se retrouve à nouveau entre les griffes du monstre. Son pénis continue de pénétrer sa chatte.
« Qui es-tu? » Demande le capitaine.
« Je suis un Dieu Ancien. »
« Quel est ton nom? »
« Tu le connais déjà, mon cher Orimaru. Tu es mon capitaine, après tout. »
« L…Lou…Louie? NON! JE VEUX ME RÉVEILLER DE CE CAUCHEMAR! »
« Tes désirs sont mes commandements, mon amour. »
Olimar se retrouve encore auprès de sa famille, mais il les entend mourir de différente façon, encore et encore et encore. Le pauvre capitaine est torturé psychologiquement. Quand il se retrouve à nouveau avec la créature masculine, il touche à son ventre. Il a grossi. Olimar est enceint!
« Je t’en prie… Si tu m’aimes vraiment, tue-moi. »
« Je ne peux pas faire cela, mon amour, mon Orimaru. »
« Alors, dévore-moi! »
« NON! Tu attends des enfants de moi! N’es-tu pas heureux auprès de moi, dans ma dimension? »
« Non, pas du tout! Je veux mourir! »
« Je ne peux pas réaliser ce souhait, mon cher capitaine, mais je peux te cuisiner à manger. Qu’aimerais-tu? Des carottes Pikpik dorées en soupe? »
« Dis-moi ton nom! En tant que ton capitaine, je te l’ordonne. »
Olimar n’aurait jamais dû dire ses mots. Le monstre lui répond.
« Louie. Mon mon est Louie. »
L’esprit d’Olimar se brise aussitôt. Il ne réplique plus à Louie. Il ne tente pas de fuir. Il reste son amour, son jouet sexuel, et la « mère » des enfants de Louie pour l’éternité.
Quand l’univers est prêt à être recréé, après que Louie a tout dévoré, il demande à son amour s’il a une requête spéciale, s’il veut faire renaitre sa planète, son ex-femme et ses enfants. Olimar ne lui répond pas. Le capitaine déchu se contente de gémir alors que Louie baise tous ses trous.